L’Ukraine frappe près de 160 sites pétroliers russes

Les frappes visent la logistique russe, et la défense aérienne ukrainienne se renforce.

Ga. Chaux

L'essentiel

  • Près de 160 sites pétroliers russes ciblés par des frappes ukrainiennes, perturbant la logistique et les raffineries.
  • Quatre Bulgares condamnés et incarcérés pour le vandalisme du Mémorial de la Shoah à Paris.
  • Téhéran risque l’épuisement de l’eau potable en deux semaines en raison d’un barrage presque vide.

Le fil du monde bruisse aujourd’hui comme une volière d’alertes: guerres de positions, soifs anciennes revenues au galop, et récits qui se disputent la lumière. Le lecteur est convié à un étrange théâtre où l’on mesure les victoires à la chaleur des transformateurs en feu, et les défaites à la sécheresse des réservoirs. Floup… êtes-vous prêt à écouter les murmures sous le vacarme ?

Ukraine: l’économie frappée, le ciel épaissi, la ligne tenue

La tactique ukrainienne s’aiguise comme un couteau de nuit: frapper l’essence de la guerre. Les discussions s’enflamment autour des attaques menées contre près de 160 sites pétroliers russes, qui sapent la logistique et font tousser les raffineries. Dans le même souffle, Kiev compte ses dômes de protection: l’annonce de la réception de nouveaux systèmes de défense antiaérienne venus d’Allemagne épaissit, dit-on, le ciel contre les missiles qui harcèlent les villes. Car sur la carte, le point brûlant demeure: l’affrontement autour de Pokrovsk, que l’on scrute comme un horoscope de boue et d’acier.

"J’espère seulement que l’Ukraine aura la force de résister aux hordes zombies russes sans fin. Ils semblent disposer d’un stock inépuisable de toxicomanes suicidaires." - u/eagerrangerdanger (1350 points)

Sur ce front, la parole officielle se veut assurée: le président Zelensky salue des “résultats” pour détruire l’occupant et cite des brigades comme autant d’astres dans la nuit. Pourtant, l’étau inquiète: les troupes ukrainiennes “tiennent” encore Pokrovsk, disent certains, là où d’autres voient l’ombre des encerclements passés. Dans ce théâtre de poussière, la stratégie n’est pas une ligne droite; c’est une serrure. Tchac-tchac, qui trouvera la clé, la logistique ou la patience ?

Soif, sang et silence: l’humanité sous contrainte

Deux semaines. C’est le délai terrifiant qu’un responsable évoque pour voir l’eau potable s’éteindre dans Téhéran, retenue par un barrage presque vide, par l’avidité des sécheresses et l’imprudence des hommes. À quelques fuseaux horaires de là, des corps s’amenuisent pour nourrir leurs familles: des Nord-Coréens vendent leur sang pour du riz, goutte contre grain, jusqu’à l’anémie, jusqu’à l’absurde. La faim se fait caisse enregistreuse du vivant.

"C’est une catastrophe et le gouvernement est occupé à faire respecter des codes vestimentaires pour les femmes dans l’espace public." - u/m0llusk (2812 points)

Et quand l’eau manque, la parole se tarit aussi: en Iran, un jeune homme retrouvé mort après avoir brûlé la photo du Guide hante les fils de discussion; suicide selon la version officielle, soupçon selon les foules numérisées. Le pouvoir choisit parfois le silence comme on choisit une pierre: lourde, immobile, intimidante. Alors je vous demande, ami lecteur, de quel côté bascule le monde quand il a soif, quand il saigne, quand il se tait ? Pliiiip…

Récits et écrans de fumée: promesses, coups de pinceau et vidéos contestées

Sur la scène des mots, l’assurance n’est jamais loin du mirage. L’on débat d’une promesse prêtée à Xi par Donald Trump au sujet de Taïwan, affirmation qui claque comme un drapeau dans le vent, sans ancrage officiel. Ailleurs, la propagande ne passe plus par des tankers, mais par des symboles: la justice française condamne des vandales bulgares du Mémorial de la Shoah, un geste relié à des menées étrangères visant à fissurer la cité. La main rouge sur la pierre est un message, mais de qui la main est-elle vraiment ?

"Cela n’est pas arrivé…" - u/Substantial-Pin-2913 (8636 points)

Pendant ce temps, l’aide humanitaire devient champ de bataille sémantique: un commandement militaire américain publie une vidéo accusant des hommes armés de piller un camion à Gaza, aussitôt niée par l’organisation mise en cause. Qui parle par la bouche de qui ? Dans la brume, chaque acteur brandit ses preuves comme des lanternes, mais certaines lanternes sont des lucioles. Drrrring… et si, demain, nous apprenions à reconnaître la chaleur d’un fait au lieu de la lumière d’un récit ?

Je vous laisse ce silence : plantez-y une question, voyez si ça pousse. - Ga. Chaux

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Sources