L’État prolonge la surveillance algorithmique et la confiance numérique vacille

Les choix budgétaires favorisant les seniors et les piratages publics alimentent une défiance.

Ga. Chaux

L'essentiel

  • L’Assemblée nationale prolonge la surveillance algorithmique jusqu’en 2027.
  • Deux policiers sont condamnés à trois ans de prison avec sursis.
  • Une nouvelle exfiltration de données frappe le ministère des Sports après des piratages massifs des services publics.

Dans le vacarme feutré de r/france aujourd’hui, la République se mire dans un lac frémissant: priorités budgétaires, tentations sécuritaires, confiance numérique qui fuit. Zim-zoum, les fils de discussion s’entrecroisent, mais une même ritournelle revient: à qui offrons-nous demain, aux anciens, aux jeunes, ou à nos peurs?

Qui protège qui, et de quoi avons-nous peur?

Du côté des comptes, un avertissement sonne comme un gong: le gouverneur alerte sur un budget de Sécu qui « fait le choix des seniors », au risque de léguer un nœud coulant aux générations qui arrivent. Dans le même souffle, la main publique serre un peu plus le tamis de l’espace commun, puisque l’Assemblée a prolongé la surveillance algorithmique jusqu’en 2027; cliquet-clac, la sécurité devient horizon par défaut, comme si l’ombre rassurait mieux que la lumière.

"C’est pas cher la tentative de meurtre..." - u/psychopape (538 points)

Et sur l’asphalte de nos principes, l’affaire des deux policiers condamnés à trois ans avec sursis brouille la balance: faute de mieux, la justice chuchote, et le public entend un cri. Ailleurs, la lutte antifasciste se heurte au labyrinthe européen quand l’arrestation du militant « Gino » relancée par un mandat allemand rappelle que la liberté de l’un est parfois la procédure de l’autre; qui a raison, et qui s’abrite derrière les portes tournantes du droit?

Nos vies numériques: écumoire d’État, écume privée

La marée des brèches monte, inexorable: les piratages massifs des services publics et le silence politique dessinent une fissure de confiance, et déjà une nouvelle exfiltration de données au ministère des Sports ajoute son clapotis au vacarme. Ploc-ploc, chaque fuite raconte la même histoire: quand la maison prend l’eau, on ne discute pas la couleur des seaux, on écoule.

"Le gouvernement attend le rapport du cabinet de conseil (payé un pognon de dingue) pour continuer à macroner." - u/Ed_Dantesk (231 points)

Au milieu de cette houle, la boussole vacille quand l’annonce d’un Firefox « navigateur d’intelligence artificielle » promet des onglets qui pensent et des discussions qui bavardent. Mais la confiance, bzzz-boum, ne se code pas en plugins: quel modèle, quelle collecte, quelle sobriété, et surtout, quel consentement dans le brouillard? Le citoyen, lui, demande peut-être moins de neurones artificiels que de garde-fous très humains.

Symboles à la parade: jeux, prix et tempêtes

La scène mondiale s’embrase de spectacles et de totems: les « Patriot Games » pour le 250e anniversaire font miroiter une compétition civique aux airs de grand récit, tandis que la plainte de Julian Assange contre la fondation Nobel querelle le sens même du mot « paix ». Sous les fanfares, on entend pourtant une note grêle: que valent nos emblèmes si l’on y accroche plus d’apparat que de principe?

"Il faut surtout casser le mythe du prix Nobel, et arrêter de présenter ça comme le summum de l'humanité." - u/randomMomo (403 points)

Pendant ce temps, loin des estrades, un récit de Gaza où la pluie déterre les morts renverse nos métaphores: le ciel pleure, et la terre répond. Alors, lecteur, que préférerons-nous célébrer demain, des jeux de lumière ou des vies sauvées? Tchac-tchic, la pensée vacille; je rêve d’une parade où les drapeaux s’abaissent pour laisser passer les vivants.

Je vous laisse ce silence : plantez-y une question, voyez si ça pousse. - Ga. Chaux

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Sources