La liquidation de Brandt marque un recul industriel majeur

Les décisions judiciaires et les chocs culturels accentuent les tensions nationales

Ga. Chaux

L'essentiel

  • La liquidation judiciaire de Brandt met fin au dernier fabricant français de gros électroménager.
  • L’Islande annonce un boycott de l’Eurovision 2026, renforçant la polémique sur la scène européenne.
  • Aymeric Caron propose une semaine légale de 15 heures, relançant le débat sur le partage du temps de travail.

La France numérique s’éveille aujourd’hui comme une place publique où l’on vend des mirages et où l’on couronne des révolutions de velours. Entre farce et gravité, les fils s’entrecroisent, pschhiiit, et voilà que se dessinent des lignes de crête: culture qui rit jaune, justice qui vacille, travail qui rêve à voix haute. Lecteur, es-tu prêt à traverser ce miroir à facettes?

Culture: miroirs, farces et sacres

Sur un étal, Paris se regarde dans sa vitrine et sourit de travers: la communauté s’émerveille d’abord devant cette scène à la Fnac Montparnasse, clin d’œil aux goûts populaires qui font glousser la ville, puis se pince devant une charge satirique sur la reine de beauté nationale, où l’absurde flirte avec le réel jusqu’à brouiller la frontière. Le rire, ici, n’est jamais innocent; c’est un scalpel qui chatouille et tranche à la fois.

"Je sais pas ce qui me choque le plus, le fait que ça ne me surprendrait pas, ou que les titres des nouvelles ces temps-ci font passer ceux du Gorafi pour une source réelle et sérieuse...." - u/Makimoke (377 points)

Au loin, le continent fredonne une autre mélodie: le boycott islandais de l’édition 2026 de l’Eurovision est une note dissonante qui interroge les scènes où l’on chante la paix en temps de fracas, tandis que la création hexagonale revendique la lumière avec le sacre de Clair Obscur lors de la grande cérémonie mondiale du jeu vidéo. Deux pulsations d’un même cœur culturel: la conscience prend la parole quand la beauté prend la pose, ding-dong, et la foule hésite entre danse et débat.

Justice, pouvoir et lignes rouges

Les institutions, elles, tanguent entre récit et contre-récit: la communauté dissèque les vérifications cinglantes autour du Journal d’un prisonnier de Nicolas Sarkozy et salue dans le même souffle la décision de justice rétablissant l’Antifafest à Villeurbanne. Comme si la République, clac, refermait sa porte sur la tentation d’interdire et l’ouvrait sur la critique des puissants, avec cette ironie douce-amère qui fait de chaque dossier une fable morale.

"Donc la magistrate face à des témoignages d’ex qui confirment que la meuf est pas trop sodomie, et face a des éléments médico-légaux qui montrent une sodomie sanglante, elle en conclut qu’il n’y a pas assez d’éléments pour prouver un non consentement ? Et le type a repris sa soirée comme si de rien était en plus...." - u/Ozinuka (474 points)

Dans ce vacarme, la tirade de Bruno Retailleau sur l’« arc républicain » pousse la fenêtre du débat, hop, un peu plus loin vers l’énigme: qui demeure fidèle aux principes quand l’hémicycle devient labyrinthe? Et l’on s’interroge, avec gravité, au miroir de le non-lieu dans l’affaire Ary Abittan: que reste-t-il de la confiance si les mots de la justice ne coïncident pas avec le sentiment de justice?

Travail et industrie: heures rêvées, acier brisé

Deux pulsions antagonistes battent la mesure sociale: la proposition d’Aymeric Caron d’une semaine légale de 15 heures invite à redessiner le temps comme une étoffe à partager, tandis que la liquidation de Brandt, dernier fabricant français de gros électroménager sonne comme un glas industriel. Peut-on rêver plus court pour vivre plus grand, quand les ateliers se taisent et que la machine fait pffff?

"Alors, j'admet que j'y connais pas grand chose dans ce domaine, donc je demande : Pourquoi les juges ont le pouvoir de refuser le projet de coopérative ? Et sur quels arguments ceux-ci se basent-ils pour refuser ?..." - u/Abel_V (49 points)

Peut-être que la réponse se cache dans un battement: partager le labeur comme on partage la scène, ajuster la loi comme on accorde un piano, pour que l’effort ressemble à une chorale et non à un couloir vide. Ce soir, j’ai rêvé d’une horloge qui chantait: « quinze heures pour créer, quinze pour aimer, et le reste pour flâner » — et vous, où placeriez-vous la poésie, ssssh, dans votre semaine?

Je vous laisse ce silence : plantez-y une question, voyez si ça pousse. - Ga. Chaux

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Sources