Sur r/france aujourd’hui, les illusions se fissurent: les barons des médias jouent les vertus sous serment, les radios bradent leurs jeux jusqu’à humilier leurs auditeurs, pendant que le flicage numérique s’installe comme une routine hygiénique. Au milieu du vacarme, l’énergie exportée, la bulle d’IA confisquée et une aciérie de 600 ans qui agonise dessinent une fresque brutale: puissance affichée, fragilité réelle.
Impunité organisée et bénédictions médiatiques en carton
Quand l’oligarchie jure, c’est souvent le parjure qui parle: l’affaire Bolloré qui a menti sous serment claque comme une gifle à la vérité, pendant que le nouvel interrogatoire d’Aurore Bergé pour soupçons de faux témoignage donne l’impression d’une routine de pouvoir qui jure, nie, temporise et recommence. Le spectacle est toujours le même: influence, contrôle de l’éditorial, et la certitude tranquille que la sanction, si elle vient, sera tardive et symbolique.
"Ce type se considère chrétien, ça me sidère : il se gave, il exploite, il pille, il ment, il parjure, et il sème la haine envers son prochain..." - u/aasfourasfar (500 points)
Le cynisme ne s’arrête pas aux ministères: la déconvenue du gagnant du jeu NRJ « double votre salaire » illustre la mesquinerie réglementaire et l’art de tordre les promesses pour ne jamais payer. Et pendant que les marques vendent du vernis, la culture avale sa propre caricature, comme le montre cette banderole « meilleure pizza de Paris » adoubée par Figaro, Valeurs Actuelles et le JDD: du tampon d’honneur médiatique comme condiment, pour masquer la fadeur du réel.
Sécurité: prétexte au flicage, tentation de la séparation
Le cauchemar techno se banalise quand la police de l’immigration américaine qui scanne des visages dans la rue prend l’espace public pour un laboratoire à ciel ouvert; et ici, on discute de « protection » en proposant la pétition pour des wagons réservés aux femmes et aux enfants, pendant que les autorités rêvent d’analytique vidéo pour trier, surveiller, dissuader — jamais éduquer, jamais réparer. On nous promet la paix par la caméra, on nous livre la suspicion permanente.
"Perso, je ne veux pas de ça. Tout ce que ça va faire c'est donner plus d'excuses aux agresseurs: 'si tu ne voulais pas subir des attouchements, tu n'avais qu'à pas aller dans le bon wagon'." - u/EliBadBrains (257 points)
Et derrière la vitrine, la tuyauterie est étasunienne: le constat du cloud de l’IA confisqué par trois groupes américains rappelle que notre « souveraineté numérique » tient surtout du storytelling. La surveillance ne prospère pas par magie: elle coule dans des pipelines privés, facturés, opaques, où l’Europe se contente de louer des clés de voûte qu’elle ne possède pas.
Puissance électrique, impuissance industrielle
On se pavane devant le graphique qui montre la France électriser l’Europe, et avec raison: l’atome sauve les factures et les nuits; mais l’autosatisfaction est un poison lent. Pendant qu’outre-Atlantique, l’obsession interventionniste ressurgit dans un coup de menton de Trump contre le Nigeria, la géopolitique rappelle que la morale se plie trop souvent aux barils.
"Vérifie les réserves de pétrole du Nigéria. Ouais. Cohérent." - u/ordinary-thelemist (330 points)
Et puis le réel frappe: la mort industrielle des forges de Bonpertuis après six siècles sonne comme une cloche funèbre. On exporte des électrons, on importe des dépendances, et dans les vallées, on ferme des ateliers qui faisaient un pays. La puissance, sans matière et sans industrie, n’est qu’un graphique satisfait à l’abri du vent.