Des voix dénoncent 210 milliards d’aides sans garde-fous

Les citoyens exigent des contreparties, une justice protégée et une souveraineté numérique réelle.

Liza Virmax

L'essentiel

  • Près d’un quart du budget de l’État engagé: 210 milliards d’euros d’aides aux entreprises sans contreparties claires
  • Deux enquêtes ouvertes pour des menaces contre la présidente du tribunal après la condamnation de Nicolas Sarkozy
  • Île-de-France remplace Microsoft par des solutions françaises pour centraliser les données dans 8 départements

Jour après jour, r/france fait le boulot que la télévision refuse: pointer les scandales enterrés, les ingérences tolérées et la tech qui colonise notre quotidien. Aujourd’hui, le forum crie contre une démocratie qui laisse filer des milliards, banalise la menace contre les juges, et transforme l’information en divertissement. Pendant ce temps, la machine d’influence étrangère et les plateformes américaines s’infiltrent partout, sans vergogne.

Médias qui détournent le regard, institutions qu’on intimide

Les discussions s’ouvrent par la gifle froide d’un constat: la charge contre l’enterrement médiatique des 210 milliards d’« aides » aux entreprises hurle que près d’un quart du budget d’État s’est évaporé dans le silence assez complice du paysage audiovisuel. Et quand la justice fait son travail, le bruit resurgit où il ne devrait jamais exister: après la condamnation de Nicolas Sarkozy, le parquet de Paris ouvre deux enquêtes pour des menaces contre la présidente du tribunal. Au milieu de ce cirque, le spectacle remplace l’information, comme l’illustre le malaise journalistique autour de l’interview de Marion Cotillard par Léa Salamé.

"Salamé ne peut pas être journaliste considérant que son objectif n'a aucun rapport avec l'information, elle est à la recherche de moments, elle est animatrice. Il serait temps pour les responsables de chaînes d'arrêter de confondre Intervilles et le JT." - u/taigaV (422 points)

La déliquescence n’est pas que éditoriale, elle est technique: le ras-le-bol face aux traductions automatiques imposées signale une plateforme qui force la main à ses usagers, au mépris du sens et du consentement. À contre-courant, on voit poindre un geste politique utile: l’Île-de-France remplace Microsoft par des solutions françaises pour centraliser les données des lycéens. Trop tardif mais salutaire: la souveraineté numérique n’est pas un mot creux, c’est une nécessité, surtout quand les géants du clic imposent leurs filtres et leurs « améliorations » qui abêtissent.

Ingérences et jeux de puissance: l’info comme arme

La guerre hybride n’a rien d’abstrait: les têtes de cochon déposées devant des mosquées, attribuées à une filière liée au renseignement militaire russe, montrent qu’on attise les fractures religieuses à coups de provocations calibrées. En parallèle, les fronts se déplacent: les velléités de Taïwan pour le Rafale s’entrechoquent avec les campagnes de désinformation chinoises ciblant l’avion français. Et dans l’ombre gluante du pouvoir global, les nouveaux documents sur Jeffrey Epstein où surgit le nom d’Elon Musk rappellent que l’influence, la finance et la morale forment un triangle toxique qui gangrène la parole publique.

"Je sentais que ça serait le cas... Du coup, ils ont tenté de foutre la merde avec les juifs et les musulmans, on peut imaginer qu'ils vont faire toute la série : c'est quoi l'équivalent des étoiles de David et des cochons pour les bouddhistes et les protestants ?" - u/No-Bodybuilder1270 (58 points)

À l’intérieur, la complaisance avec les régimes criminels n’est pas qu’une accusation: la perquisition de SOS Chrétiens d’Orient pour soupçons de complicité de crimes contre l’humanité en Syrie révèle la porosité entre engagement proclamé et réalités politiques sordides. Pendant ce temps, la vacarme en carton-pâte autour de l’« islamo-droitisme » illustre la passion française pour l’épouvantail: on s’échauffe, on se moralise, mais on évite soigneusement la question structurelle — qui finance quoi, qui manipule qui, et à quelles fins.

"Il va falloir étudier le lien entre les tendances narcissistes, fascistes et la pédophilie. Il y a un schéma là..." - u/Complete-Bet-5266 (132 points)

Ce que les internautes exigent: des règles et des comptes

Derrière la colère, une exigence simple: des conditions, des contreparties, des retours. Les aides publiques ne sont pas un guichet à bonus pour les bilans maquillés; elles doivent être réversibles, traçables, et assorties d’obligations sociales. Sinon, ce n’est pas de l’économie, c’est de la prédation — et le contribuable n’a pas à jouer l’assureur des dividendes.

"Le minimum, c'est d'inclure dans les aides d'État aux entreprises une clause de retour immédiat en cas de bénéfices dans l'année. Pas besoin d'aider les entreprises qui gagnent de l'argent pour le distribuer à leurs actionnaires." - u/Greg2252 (288 points)

La suite, elle est connue et limpide: protéger la justice des intimidations, cesser de fabriquer des « moments » au lieu d’informer, et reprendre la main sur les outils numériques pour ne plus subir les caprices de plateformes étrangères. Les citoyens ont compris la musique; il ne manque plus que des décideurs qui entendent enfin le rythme — et qui assument d’y danser pour de bon, autrement que sur le tapis rouge des studios.

Observer l'absurde est une chose. Reprendre son pouvoir individuel en est une autre. Osez-le! - Liza Virmax

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Sources